Éditorial Ecclesia50 - Février 2024 — Diocèse de Coutances

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Éditorial Ecclesia50 - Février 2024

De la chandeleur au Carême

« Maintenant, ô maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix selon ta parole, car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples. » Ces paroles de Syméon sont au cœur de la fête de la Présentation de Jésus au Temple que nous pourrions appeler aussi fête de la consécration de Jésus et qui est célébrée chaque année le 2 février. C'est aussi l'occasion pour nous de rendre grâce pour la vie consacrée et pour implorer de Dieu l'éclosion de nouvelles consécrations au sein des familles de notre diocèse... Nous avons besoin de consacrés, laïcs ou religieux, qui nous rappellent que nous-mêmes, au jour de notre baptême, nous avons été consacrés au Seigneur qui nous invite à rayonner de sa lumière autour de nous. Avec la foi de Syméon et de la prophétesse Anne, gardons les mains tendues jour et nuit vers le Ciel.

Entre le 2 février et le mercredi des Cendres, la fête de Notre-Dame de Lourdes, le 11 février, est l’occasion de penser particulièrement à nos frères et sœurs malades et souffrants, mais également de prier pour tous les soignants et les aidants qui les accompagnent au quotidien. En cette nouvelle période de législation autour de la fin de vie, prions pour que, par leur service plein d’attention et de respect pour chaque personne affectée par la maladie, elles puissent témoigner de la valeur de chaque vie.

Le 14 février, nous célébrerons l'entrée en Carême, précédée chez nous du carnaval de Granville auquel j'aurai la joie de participer pour la première fois. Le Carême, c'est le temps de l'appel décisif et des ultimes préparatifs de ceux et celles, jeunes et adultes, qui se préparent au baptême depuis de longs mois. Je les confie tous à votre prière fervente. Mais le Carême, c’est aussi un temps privilégié pour chacun de nous pour se reconnecter à notre Créateur. Quarante jours pour se convertir, accueillir la miséricorde et réapprendre la joie du pardon reçu et donné. Quarante jours pour se priver ou plutôt pour creuser en nous la place qui revient à Dieu et que nous avons encombrée de tout un tas de choses inutiles. Quarante jours pour redécouvrir la joie du partage. Quarante jours pour se préparer à mourir à nous-mêmes pour ressusciter avec le Christ.

Bon et Saint Carême à tous et à chacun !

+ Grégoire
Évêque de Coutances et Avranches