Les 4 M : Masques, Mains, Mètres et Minute — Paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Montmartin

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Les 4 M : Masques, Mains, Mètres et Minute

Les procédures à mettre en œuvre sont simples et sont efficaces seulement si elles sont associées. Elles ont été résumées sous l'acronyme des 4M. Les quatre M correspondent à Masque, Mains, Mètres et Minute. (texte d'un médecin proposé Jean-Pierre)

                                                                               Ambassadeur 4M

Les procédures à mettre en œuvre sont simples et sont efficaces seulement si elles sont associées. Elles ont été résumées sous l'acronyme des 4M. Les quatre M correspondent à Masque, Mains, Mètres et Minute.

• Masques : pour protéger les autres de ses projections respiratoires et s'en protéger soi-même, le port du masque est étendu progressivement. Réservé initialement aux soignants et aux malades, il peut être porté par tous, dans tous les lieux publics, à l'intérieur des bâtiments et des transports collectifs ainsi que dans les espaces extérieurs des centres urbains, les rues et les trottoirs. Un masque ne doit pas être touché avec les doigts, aussi bien à l'endroit qu'à l'envers. Il doit être changé régulièrement. Il est à manipuler en se lavant les mains avant et après manipulation ; 

• Mains : pour se préserver de la transmission par contact, les mains sont à laver régulièrement à l'eau et au savon, à défaut par l'application d'une solution hydro-alcoolique. L'usage des gants est n'est pas recommandé parce qu'ils apportent une fausse impression de sécurité et privent chacun de la nécessité de reprogrammer sa gestuelle fondamentale. « On touche avec les yeux, les oreilles et le nez ». Hormis chez soi, tout contact manuel inutile doit être évité s'il n'est pas possible de se laver les mains ensuite : éviter les contacts avec son visage principalement, éviter les contacts avec d'autres personnes. Les mains sont jointes ou mises dans le dos le plus souvent possible. Les objets courants comme les téléphones portables doivent être nettoyés régulièrement. On ne se serre plus la main. On salue à la japonaise : les mains jointes avec une légère inclinaison du corps.

• Mètre. La distanciation spatiale est à ajuster au quotidien en fonction des activités. On peut être en sécurité lorsqu'on est protégé par une interface transparente comme aux caisses des supermarchés lorsqu'elles en sont équipées. On ne l'est plus lorsque on court à moins de quatre mètres derrière un autre sportif (sans tenir compte du vent). Savoir mettre le juste curseur dans nos espaces de vie est une expérience nouvelle autant intime que collective.

• Minute. Il est souhaitable de rechercher en toutes circonstances une exposition minimale dans le temps et dans l'espace. Cette distanciation temporelle est plus difficile à s'approprier car nous sommes des êtres de relation. Pour y parvenir, nous devons imaginer la présence du virus sur nos mains et sur nos objets. Afin de protéger les personnes fragiles, nous devons nous considérer comme responsables de notre charge virale : celle que l'on génère d'une façon active si nous sommes malades, celle que l'on récupère auprès de ceux qui sont malades, que l'on emporte et qu'on dépose plus loin de façon passive.

Hugues Lefort est médecin urgentiste, chef du service des urgences de l'hôpital d'instruction des armées Legouest à Metz.