Eglise de Tamerville — Doyenné du Valognais

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Doyenné du Valognais

Eglise de Tamerville

Eglise Notre-Dame de Tamerville


Placée sous le vocable de Notre-Dame, c'est une église très simple, avec une nef plafonnée de quatre travées et un choeur voûté d'ogives (XVe siècle), terminé par un chevet plat. Une chapelle gothique a été accolée au Nord (XVe siècle). Le clocher (XIIe siècle) est construit hors œuvre, sur la première travée Sud du choeur.
La nef est de structure romane : trois fenêtres au Nord, bouchées au XVIIIe siècle, sont encore visibles à l'extérieur ; la porte Sud offre une belle archivolte sculptée d'étoiles creuses et de billettes ; l'arc triomphal repose sur deux chapiteaux sculptés.
Le clocher est l'élément le plus remarquable, et le plus connu. C'est une tour à trois niveaux, de pierre calcaire soigneusement appareillée. La base est carrée, les deux étages octogonaux, mais tous trois sont ornés de hautes arcatures ou fenêtres en plein cintre, étroites et encadrées de fines colonnettes, à l'archivolte décorée de bâtons brisés, billettes ou frettes crénelées. Des boudins adoucissent les angles de cette tour, et la corniche repose sur des modillons sculptés. L'ensemble est coiffé d'une flèche aux proportions originales, couverte de schiste.

  • D'après M.H. SINCE Art de Basse-Normandie - n°068 - 1976.


Cette église qui offre un bel échantillonnage de l'architecture religieuse au fil des siècles, est classée Monument Historique.


Saint Mayeul


Patron secondaire de l'église, il fut le 4e abbé de Cluny, la plus puissante abbaye de son époque (Xe siècle), qu'il fit reconstruire entre 955 et 981.
En 972, il fut fait prisonnier par les Sarrasins, en revenant de Rome. Il décéda en 994.
L'église de Tamerville aurait été desservie par des Bénédictins honorant leur saint abbé.


Sainte Marie-Madeleine Postel


Née à Barfleur en 1756, Julie Postel enseigna pieusement pendant trente années à Barfleur et Cherbourg, avant de fonder, en 1807, la Congrégation des Pauvres Filles de la Miséricorde. Elle habita Tamerville pendant 17 ans: au hamel au Bon en 1811, puis à l'orphelinat qu'elle créa en 1814 et dirigea jusqu'en 1832. Elle installa alors, sa congrégation à Saint-Sauveur-Ie- Vicomte, dont elle restaura l'abbaye. Décédée en 1846, elle fut canonisée en 1925. Elle est l'objet d'une grande vénération dans le pays et à Tamerville en particulier.