Eglise de Varouville — Doyenné du Valognais

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Doyenné du Valognais

Eglise de Varouville

Eglise Saint-Martin de Varouville

L'église de Varouville est sous le vocable de Saint Martin et en second saint Clair.
Elle appartenait au 12ème siècle à la famille de Beaumont. L'un de ses membres la donna aux moines de l'Abbaye de Montebourg en 1163 pour desservir la chapelle de la Madeleine qu'il venait de fonder à Néville. Il faut attendre l'année 1710 pour avoir quelques renseignements sur cette église. Cette année là, le clocher était terminé ainsi qu'en témoigne le millésime gravé au-dessus de l'une des fenêtres. Pendant la Révolution, l'intérieur fut entièrement dévasté, les fonts baptismaux vendus, les statues jetées dehors pour être brisées, mais une famille réussit à les cacher pendant toute cette période, le tout fut rendu par la suite. Les cloches furent descendues et allèrent avec les vases sacrés, au district de Cherbourg. Ce n'est qu'en 1814 qu'un commencement de restauration fut entrepris avec stalles et bancs neufs dans le choeur et poursuivi en 1849 avec des bancs dans la nef, relever la sacristie, remise à neuf des petits autels, maître autel et retable peints et dorés. Les statues de St Martin et St Sulpice prirent place de chaque côté.
A la fin du 19ème siècle, avec l'Abbé Lécluse, une restauration digne de ce nom fut effectuée : vitraux, plafonds, sols, chaire, autels, statues... -payés par les paroissiens, des dons particuliers, une loterie, le gouvernement et le reste par le curé.
L'église se présente actuellement avec un portail gothique portant, au-dessus de la porte d'entrée, la charité de St Martin formant tympan. Le clocher en bâtière s'élève au dessus de ce portail. Extérieurement, l'église est bâtie solidement avec de puissants contreforts. Remarquez, du côté sud, au niveau de la nef, le cadran solaire de 1669, puis, une ouverture romane murée au niveau du choeur, avec une surélévation ogivale. Les fenêtres ont dû être remaniées puisqu'elles sont en anse de panier. A l'intérieur, sur la droite, est placée une piéta ainsi que les fonts baptismaux réintégrés après la Révolution. Des travaux importants ont été entrepris par la commune dans les années 1960 avec surélévation de la voûte, réfection de l'arcade plein cintre séparant la nef du choeur, elle a remplacé une arcade ogivale plus petite et remise à neuf des enduits.
Les statues de la Ste Vierge et de Ste Thérèse de l'enfant Jésus ont remplacé les petits autels. L'enfant Jésus de Prague est placé au bas de la nef, ainsi que Ste Marie Madeleine Postel. Au bas du choeur, à droite, dans la muraille, figure une épitaphe à la mémoire du Révérend père Sanson, prédicateur jacobin ayant constitué la confrérie du St Rosaire, décédé en 1640. La chaire a servi à confectionner l'autel central et porte les effigies du Christ, de St Pierre et de St Paul.
Dans le sanctuaire, fermé par une grille basse, s'élève le maître autel en bois portant en bas relief St Pierre et St Paul, le tout rehaussé d'un retable constitué de deux pilastres cannelés à chapiteau ionique avec au-dessus une gloire rayonnante et deux pots à feu, au centre, le tableau de la résurrection du Christ de 1868. Remarquer à droite, une très belle crédence. Les vitraux du choeur, à gauche, rappellent St Louis avec le Bienheureux Thomas Hélye puis Notre Dame de Lourdes ; à droite remise du rosaire à saint Dominique et apparition de la Ste Vierge à La Salette. Dans la nef, les vitraux rappellent les quatre évangélistes : saint Jean, saint Matthieu, saint Luc et saint Marc.
Inscriptions figurant sur la cloche :
D'un côté : 1888 SS Léon XIII pape Bénite par Mgr A.A. GERMAIN Évêque de Coutances et Avranches En présence de M.M. Victor LECLUSE curé de Varouville, Auguste GERMAIN maire, J. TROHEL Pt, E. GUERRAND secrétaire, P. RENOUF trésorier, L. BOUILLON, L. LEMOIGNE Fabriciens, A. HAVARD à Villedieu
De l'autre côté : Nommée Azélie Marie Victorine Par l'Abbé Victor LECLUSE Curé de Varouville et Mme Jean TROHEL née Azélie CABART