Eglise du Theil — Doyenné du Valognais

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Doyenné du Valognais

Eglise du Theil

Eglise Sainte-Marguerite du Theil

L'église du Theil est sous le vocable de Ste Marguerite avec St Clair pour second patron.Le patronage en avait été donné à l'abbaye du Voeu au 12ème siècle. Cette église est située dans une dépression de terrain et se compose d'un choeur ogival voûté en pierre, du 14ème siècle, avec, au Nord la chapelle du Rosaire bâtie postérieurement qui communique avec le choeur par deux arcades romanes. Cette chapelle rappelle aussi le souvenir des victimes de la guerre 1914-1918.
A la suite a été bâti le clocher à bâtière typique du Cotentin, sa base ouverte sur le choeur par une arcade. Il comporte une fenêtre ogivale sur chaque face au niveau des cloches. En 1755, le choeur de l'église tombait en ruines, il fallut le restaurer.
Dix ans plus tard, la nef fut allongée de deux travées, elle se termine par un portail roman.
A la Révolution, il semblerait que l'intérieur de l'église n'ait pas été saccagé comme en bien d'autres endroits, ce qui se confirmerait par l'appréciation de l'archiprêtre de l'arrondissement qui, en 1799, après avoir visité cette église, l'a trouvée dans une parfaite régularité et a admiré la piété et la modestie des fidèles assistant aux saints offices. Toutefois, les biens de la cure furent mis en vente et achetés par M. Jean-Louis Allain, curé et ses frères qui, en 1821, les rendirent à la cure et à la fabrique. En 1880, le clocher fut pourvu d'une cloche qui continue de rythmer la vie des habitants.
Dans le sanctuaire, sur le côté droit, une plaque de marbre porte l'inscription suivante en l'année de bénédiction 1903, le sanctuaire de cette église a été restauré grâce à la générosité des paroissiens. Celui-ci se compose d'un maître-autel, deux gradins, tabernacle, exposition, deux reliquaires, rétable à deux colonnes corinthiennes, entablement arqué à caissons, gloire rayonnante. Cet ensemble est rehaussé par la statue du Sacré-Coeur au milieu puis Ste Marguerite à gauche et St Clair à droite avec deux anges portant un luminaire. La voûte du choeur en maçonnerie est ogivale ainsi que les fenêtres. Dans la chapelle attenante, la voûte ogivale lui garde un caractère certain; remarquer deux colonnes à chapiteau corinthien supportant, à gauche le Bienheureux Thomas Hélye et à droite St Clair tenant sa tête dans ses mains. Le grand tableau représente la descente de croix.La nef et le choeur sont séparés par une grande arcade ogivale sur laquelle sont adossés deux petits autels en bois particulièrement bien travaillés, oeuvre d'un artisan du Theil, avec la statue de Notre Dame de Lourdes à gauche et St Joseph à droite. A signaler dans la nef, la chaire, la tribune ainsi que les statues de Ste Jeanne d'Arc, St Antoine, St Firmin. St Marcouf, St Eloi, Ste Thérèse de l'Enfant Jésus.
Les vitraux de cette église sont des années 1952 et 1953. A l'extérieur, remarquer, dans le mur de la sacristie, le bas-relief du martyre de St Léger, évêque. Tout autour de l'édifice sont disposés de solides contreforts servant à soutenir la voûte intérieure.
Dans le clocher sont placées deux cloches portant les inscriptions suivantes :
La première : donnée par les paroissiens en l'année 1880, la 3ème du pontificat de Léon XIII, la 5ème de l'épiscopat de Mgr. A.A. Germain, évêque de Coutances et Avranches, bénite par M. A.V. Duval, vicaire général de Coutances, M. Germain Couppey étant curé du Theil et M. Amédée Hulmer, vicaire. Nommée par M. l'abbé Bon François Gouellain, curé d'Aumeville-Lestre, né au Theil et Mme Fleurv de Gonneville née Hamon de Condé sur Noireau. Bonne, Célarine, Pauline, Eugénie, Clémence, Hélène, Marguerite, Marie.Bouée et ses fils, fondeurs accordeurs au Mans.
La seconde : bénite par M. le chanoine Marguerie, curé-doyen de St Pierre-Église 1e10 mai 1964, M. Charles Blondin, curé du Theil. J'ai reçu les noms de Claire, Annie, Caroline, Thérèse, Véronique. Parrains et marraines : MM. Louis Sauvey, adjoint au maire, Ferdinand Sauvey, Charles Lebunetel, Mesdames Edmond Levéel, Désiré Lebrequier, Jean-Baptiste Sauvey. Avec ma soeur, je chante la gloire de Dieu.Fondue à Villedieu.
Cette dernière est venue en remplacement d'une précédente qui fut victime de l'enthousiasme des habitants du Theil lors de la libération de cette commune en 1944.