LE CARÊME, C’EST SPORT ! — Doyenné du Valognais

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LE CARÊME, C’EST SPORT !

L’Évangile, c’est sport ! Voici le slogan retenu par les évêques de France pour accompagner les JO de Paris 2024. 
Et au début de ces 40 jours qui nous séparent de la grande fête de Pâques, j’ai envie de reprendre ce slogan pour chacun d’entre nous : Le Carême, c’est sport !
Oui, le Carême c’est sport et les paroles de Saint Paul pourraient tout à fait être entendues aujourd’hui : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide. » (1Co 9,24-26)
Tout athlète de haut niveau a des choix et des renoncements à faire. Un athlète devra adopter un régime alimentaire de qualité, s’entraîner de manière optimale et assidue, être guidé par un bon entraîneur, cultiver sa motivation, etc. L’improvisation comme l’emprunt d’une voie trop facile ne sont certes pas des gages de succès dans le domaine sportif comme dans bien d’autres domaines d’ailleurs.
A l’instar des athlètes, Saint Paul sait que la vie de foi n’est pas un long fleuve tranquille. Le Carême non plus. 
Mais cet entraînement spirituel n’est pas pour « une couronne de lauriers qui va se faner » mais « pour une couronne qui ne se fane pas ». Ce Carême qui s’offre à nous est donc un temps exceptionnel (« incroyable » comme disent les jeunes !). 40 jours intensifs pour nous préparer à la grande joie de Pâques. Les athlètes des JO se préparent avec sérieux et ascèse car ils savent que cet été sera un moment fort dans leur vie. Alors nous chrétiens, nous pouvons aborder ce Carême avec le même enthousiasme car nous savons que le 31 mars prochain nous fêterons Jésus ressuscité ! Et notre foi en la résurrection, c’est aussi une espérance en la vie éternelle (« une couronne qui ne se fane pas »). La prière, le jeûne et le partage nous permettront de préparer notre cœur à le vivre.
Alors, comme Saint Paul, fixons-nous le but. Et vivons ces 40 jours de manière intense et joyeuse. Prions, jeûnons, partageons et encourageons-nous les uns les autres à gagner les lauriers de la victoire ! 

  • Anne-Marie de Royer